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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 07:58

 

Administrateur du site Les portes de l'ère nouvelle fermé en 2008, Olivier de Rouvroy vient d'ouvrir un nouveau blog dénommé L'avènement de l'ère Nouvelle.

Dans un récent article, il aborde la lourde incidence de la consommation de viande sur notre karma, ainsi que le respirianisme ou inédie, le tout asssorti de plusieurs vidéos et de messages de guides spirituels.  À visionner notamment l'interview de Patricia Tulasne, comédienne québécoise végétalienne lucide et bien dans sa peau.

 

Pour lire l'article, cliquer sur le lien link

 


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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 07:36

 

Nous venons de recevoir ce court document qui montre bien que la recherche scientifique donne l'occasion à quelques sinistres individus d'assouvir leurs pulsions sadiques en toute légalité.

 

Cliquer sur le lien pour ouvrir : VIVISECTION VIVISECTION

 


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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 17:28

 

Dans mon e-book Être végétarien, le bon choix ? j'écrivais (page 150) : "La soi-disant supériorité des protéines animales sur les protéines végétales n'a aucune base scientifique. Il s'agit d'un prétexte destiné à complaire les gens dans une alimentation de riche au détriment de la nature". Cette affirmation catégorique nécessite quelques développements.

 

Dans les sociétés traditionnelles, l'alimentation humaine est fondée sur l'association céréales + légumes secs. Ces derniers apportant les protéines qui manquent aux céréales (28% dans la lentille). Ces deux groupes d'aliments sont en effet très complémentaires au niveau des acides aminés. Les céréales contiennent de la méthionine, dont manquent les légumineuses, lesquelles sont riches en lysine et en tryptophane, dont manquent généralement les céréales. Le type de céréales et de légume sec cultivé dépend principalement du climat et de la nature du sol.

Si l'on prend l'exemple de l'Inde, le riz est surtout consommé dans le nord-est (Bengale, Orissa) et dans le sud du pays, tandis que dans la plaine du Gange et le Deccan, le blé a progressivement supplanté le sorgho, le maïs et le millet, moins productifs (et non panifiables) et qui subsistent dans les régions pauvres et isolées. Cependant, l'avantage du sorgho est qu'il peut se passer d'irrigation, contrairement au blé exigeant en eau et en engrais (chimiques). En ce qui concerne les légumineuses, traditionnellement associées à une céréale, les variétés sont nombreuses et sont généralement liées à un plat ou une région particulière.

Pendant longtemps, on a pensé qu'il fallait absorber céréales et légumes secs au même repas pour profiter de leurs bienfaits. Les nutritionnistes estiment aujourd'hui qu'il n'y a pas d'inconvénient à consommer des deux séparément au cours de la même journée.

Mais l'intérêt des légumes-feuilles - comme les épinards - c'est qu'ils sont équilibrés dans les 8 acides aminés de base, découverte établié par le professeur Coste de l'Institut National Agronomique et relayée par François Couplan. Ce sont donc des protéines d'excellente qualité.

Par ailleurs, Colin Campbell a déterminé qu'un taux de protéines animales égal ou supérieur à 12% favorise le cancer chez le rat, les protéines végétales n'ayant aucune influence dans ce domaine, même à forte dose. Ainsi, l'alimentation à dominante carnée, qui tend à se généraliser avec le mode de vie moderne serait un facteur-clé dans la multiplication des cancers. Ce constat est aggravé par le fait que les gros consommateurs de viande sont généralement peu attirés par les légumes et condiments ayant un rôle de protection contre le cancer comme l'épinard, le brocoli ou l'ail.

Cependant, la valeur nutritive d'une plante dépend beaucoup non seulement de sa variété, mais des pratiques culturales utilisées pour assurer son développement. Ainsi, une étude britannique publiée en 1997 a déterminé que les plantes cultivées peuvent perdre jusqu'à 80% de leurs minéraux en fonction de ces éléments. C'est un argument de poids en faveur de l'agriculture biologique ; les plantes poussant alors sur un sol vivant, sain et équilibré, donc sans carences elles-mêmes.

 

En conclusion, on peut dire que la seule supériorité des protéines animales est constituée par leur caractère potentiellement pathogène, surtout en cas de consommation élevée.

Certes, le régime céréales + légumes secs ne saurait représenter une diète idéale, mais plutôt un menu de soutien pour l'hiver et les périodes de difficultés d'approvisionnement. Leur avantage étant la possibilité de stocker des denrées plusieurs années pour les graines entières, la durée de conservation de la farine n'étant que de quelques mois.


Une chanson de film hindi des années 70 disait :

Dal rôti khao,

Prabhu kegun gao.

Ce qui signifie :

Mange des galettes de pain et de la soupe de lentilles,

Chante les louanges du Seigneur.


Il nous faut réapprendre la simplicité de ce régime alimentaire frugal. N'est-ce pas ainsi que se nourrissait le Mahatma Gandhi ?

 


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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 06:49

 

J'ai visionné hier soir le film L'histoire du chameau qui pleure.

Après un début un peu laborieux et un style documentaire assez lent, qui fait se demander où le metteur en scène veut en venir, l'action se noue enfin, pour finir en apothéose.


Imaginez, chez des nomades de Mongolie,  une chamelle qui vient de mettre bas un jeune chameau blanc qu'elle refuse catégoriquement d'allaiter, n'hésitant pas à lui donner des coups de genoux dans la tête. Le petit s'affaiblit et risque la mort. Les éleveurs font alors venir de la ville un musicien. Armé de son luth, celui-ci joue un air lancinant, sur le registre de l'émotion, accompagné par la voix de l'éleveuse. La chamelle perd alors son air renfrogné, verse quelques larmes, puis pleure à grosses gouttes. Elle laisse enfin son petit téter et reconnaît son odeur, semblant saisie d'une vague d'émotion. J'ai même cru déceler du repentir, mais on dira encore que je fais de l'anthropomorphisme.

 

Après cette séquence, qui oserait nier que les animaux puissent être sujets aux émotions comme les humains ?

 


 


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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 16:19

 

Doris Day est une chanteuse et actrice américaine des années 1950-60 peu connue du public français, bien qu'elle ait tourné dans une quarantaine de films. Forcément, elle ne correspond pas au stéréotype de la femme sexy qu'incarnaient Marilyn Monroe, Rita Hayworth ou même Grace Kelly. L'un de ses rôles marquants fut celui d'une femme de médecin dont on enlevait le fils au Maroc, dans L'homme qui en savait trop  d'Alfred Hitchcock (1956) aux côtés de James Stewart. Chanteuse de talent, elle y interprète la chanson inoubliable Que sera, sera  qui l'aide à retrouver la trace de son fils dans une ambassade étrangère de Londres. L'amour d'une mère envers son fils n'est-il pas la forme la plus pure de l'amour humain ?


Déjà, lors du tournage du film, Doris Day fut indignée de voir les mauvais traitements subis par les chevaux de la place du marché de Marrakech et exigea qu'il y soit remédié pour continuer à tourner.

En fait, sa passion pour les animaux remonte à sa jeunesse. À l'âge de 16 ans, la voiture dans laquelle elle se trouve est heurtée par un train et elle s'en tire avec une grave fracture de la jambe. Du coup, elle découvre ses talents de chanteuse et c'est un chien Tiny  qui l'aide à surmonter sa longue convalescence. Tiny  devait mourir peu après écrasé par une voiture sous ses yeux. Ce choc émotionnel allait générer une solide passion pour les animaux, qui devait se transformer plus tard en engagement pour le cause animale.

 

En 1977, D.D. fonde avec son mari la Doris Day Pet Foundation  dédiée à la sauvegarde des chiens et des chats, dans laquelle elle investit 100 000 $ de sa fortune personnelle. Lorsque Ronald Reagan, son ancien partenaire au cinéma, devient président des États-Unis, Doris appelait même parfois la Maison Blanche pour intervenir dans des cas de mauvais traitement aux animaux !

Aujourd'hui renommée la Doris Day Animal Foundation (www.ddaf.org), son organisation est devenue une ONG d'envergure nationale qui soutient des programmes de formation et aide les animaux les plus divers.


Végétarienne et militante de la cause animale, D.D. est aussi connue du public américain pour son Doris Day Show, émission de télé populaire durant les années 1970. On retiendra surtout l'image d'une femme au grand cœur, qui croit dans la communication animale et respecte les animaux autant que les humains. Elle a su utiliser habilement sa carrière de chanteuse et de comédienne pour défendre une juste cause.

 

 

Pour en savoir plus sur Doris Day, voir l'excellent article qui lui est consacré sur le blog Clair de Femme  (avec photos et chansons de Doris Day) link

 

 


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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 22:16

 

" On ne doit pas manger pour le plaisir du palais mais pour garder au corps toute sa vigueur ".

M.K. Gandhi

Autobiographie p.392

PORTRAIT GANDHI recadré bis webCommentaire :

Certes, Gandhi était un ascète, qui s'imposait des mortifications terribles, ceci dans un double but : acquérir la maîtrise de son corps et faire plier ses adversaires par l'arme du jeûne et de la pénitence, en gardant toujours en ligne de mire sa recherche de la vérité. 

En conformité avec la morale hindoue, Gandhi estimait que "En général, on maîtrise d'autant mieux ses passions qu'on a su renoncer aux plaisirs de la table". Et cela allait très loin, puisqu'il rejetait l'usage des épices, qui ont pourtant une incontestable valeur thérapeutique. En effet, en stimulant l'appétit, ces épices auraient pu l'entraîner à manger plus que nécessaire et à perdre le contrôle de son corps qu'il s'acharnait à acquérir.


Gandhi considérait la vie comme un champ d'expérience, toutes ses actions ayant comme source "un amour inextinguible pour l'humanité". Son amour pour les intouchables le démontre. Il considérait du reste "le problème des intouchables comme la plus grande tare de l'Hindouisme", et là il était loin des indianistes de son époque qui justifiaient le système des castes.

 

On sait que les indiens ont tendance à abuser du piment, seuls les jaïns mangeant fade comme le faisait Gandhi. Par une nourriture monacale, il entendait aussi se rapprocher de ceux qu'il appelait "les enfants de Dieu" (Harijans). Aujourd'hui, ce terme est devenu une insulte et l'on désigne les intouchables sous le terme de dalits.

 

Pour terminer, je dirai que ceux qui pensent que Gandhi est un modèle dépassé n'ont rien compris au personnage. Je crois au contraire que son message possède une dimension dans l'avenir et qu'il n'a pas encore trouvé toute sa plénitude.

Gandhi incarne du reste les contradictions de l'Inde moderne, qui a renié depuis Nehru les valeurs sur lesquelles s'appuyait "le père de la nation", tout en l'encensant dans un même temps. Quand le monde sera au bord du précipice, il reconnaîtra enfin l'importance de l'enseignement de Gandhi.


 

Lien vers un diaporama sur Gandhi link

 

Lien vers un article intéressant au sujet d'une biographie sulfureuse s'intéressant à la sexualité de Gandhi link

 

 

 


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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 23:46

 

Le n° 73 de mars-avril 2011 du magazine NEXUS (Science & Alternative) consacre un dossier de 12 pages à la communication animale, autrement dit le fait pour les humains de pouvoir rentrer en communication avec les animaux.

Précurseur dans ce domaine, Samanta Khury (dont nous avons parlé dans notre e-book pages 125-126) est évoquée, ainsi que le vétérinaire Philippe de Wailly et le dresseur Frédéric Chesneau, auteurs de livres intéressants. On peut voir dans ce reportage des photos étonnantes, comme celle de Frédéric Chesneau épaulé par son ourse Julia, curieuse alliance de monstruosité et de tendresse.

NEXUS aborde le sujet sensible de la communication animale avec tact, mais sans esquiver le débat. Plusieurs exemples de télépathie animale sont cités, apportant la preuve que les animaux sont des êtres sensibles, et qu'à travers l'élevage industriel, nous leur infligeons d'épouvantables tortures.

Mais il semble que, dans sa grande majorité, le milieu scientifique ne soit pas encore prêt à reconnaître l'évidence et s'enferme dans la théorie boiteuse de l'animal-machine ou animal-objet.

Comment ne pas être ému devant ce propriétaire désemparé par l'évasion de son perroquet, qui retrouve ce dernier grâce à un rêve, dans lequel il avait vu le lieu exact du refuge de son animal.

Où encore ces abeilles qui désertent en masse leur butinage pour aller se recueillir quelques minutes sur la tombe de leur apiculteur récemment décédé.

Le reportage de Peter Friedman sur Samanta Khury contient des anecdotes tout aussi étonnantes, comme celle de ce cheval de course déprimé, qui refusait de s'alimenter et de s'entraîner. Samanta Khury diagnostique un épuisement de la bête dû à un entraînement excessif. L'entraîneur prétend que le cheval s'est reposé plusieurs semaines au pré. Après enquête, il s'avère que c'est le cheval qui avait raison. Il n'avait bénéficié d'aucun jour de repos.

 

Bien entendu, ce phénomène de télépathie entre animal et humain est favorisé par un sentiment de profonde affection réciproque.

Pour ma part, j'ai possédé il y a quelques années une lapine naine nommée Cajoline que j'aimais beaucoup. Lorsqu'elle a eu un an et était en âge de procréer depuis quelques mois, elle m'a fait comprendre à 2 reprises très nettement qu'elle souhaitait avoir des petits. Mon entourage a soutenu alors que ces pensées étaient le fruit de mon imagination.

Quelques années plus tard, lors d'une rare dispute conjugale, j'ai eu la mauvaise idée de faire une réflexion qui attisait une situation déjà tendue. Aussitôt, Cajoline - placée à 2 ou 3 mètres de moi, au milieu du séjour - s'est mise à me fixer avec une extrême intensité, sans me juger, mais comme pour me dire : " Crois-tu qu'il soit judicieux de te comporter de la sorte ? "

À l'âge de 5 ans, Cajoline était atteinte d'épilepsie, qui lui occasionnait de terribles crises la faisant tourner sur elle-même, couchée sur la moquette. Rentrant un jour du travail en fin d'après-midi, je la libère de sa cage. Un peu plus tard, je la trouve allongée sous une tablette indienne où elle aimait se glisser. Je lui explique alors qu'il y a du soleil dans la pièce, et qu'il serait dommage pour elle de ne pas en profiter comme elle aime le faire. Après un temps de réaction de quelques secondes (comme si on lui avait fait la traduction de mes paroles), elle sort de sa cachette et va s'allonger au soleil.

Un jour, j'ai même capté une réflexion d'elle à mon égard. Cela disait que je n'étais pas un mauvais bougre, mais que je me mettais en colère trop facilement.

 

IMG 0036 webCajoline, 100% végétarienne 


On ne m'enlèvera pas de l'idée que les animaux de compagnie ont une mission à remplir auprès de nous. Celle de Cajoline était sans doute de m'ouvrir l'esprit sur le monde animal et de m'inciter à faire un travail sur moi-même. Les longues heures qu'elle passait immobile, comme en méditation, lui laissaient l'occasion d'analyser toutes les facettes de la vie du ménage.

Pourquoi est-ce que les animaux ne pourraient pas interagir avec nous sur le plan psychique ? C'est peut-être même leur raison d'être.


 

Voir en bas de la rubrique Liens  une vidéo Dailymotion : "Samanta Khury découvre son pouvoir".

 


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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 20:43

 

Dans son autobiographie Histoire de mes expériences avec la vérité,  le Mahatma Gandhi racontait ses difficultés pour trouver un restaurant végétarien à Londres où il arriva en 1888 à l'âge de 18 ans pour y faire ses études d'avocat.

" Chaque jour, d'un pas rapide, je parcourais quinze à vingt kilomètres pour aller dans un restaurant bon marché où je me bourrais de pain sans jamais pouvoir me rassasier. C'est au cours de ces pérégrinations qu'il m'arriva un jour de tomber sur un restaurant végétarien, dans Farrington Street. En faisant cette découverte, je ressentis la joie d'un enfant dont le souhait le plus cher aurait été exaucé. "

Là, Gandhi découvre le livre de Henry Salt Plaidoyer pour le végétarisme  qui devait susciter sa vocation : ..." je venais de prendre la décision de défendre la cause du végétarisme ". Car jusque là, il suivait un régime végétarien, non par conviction, mais pour respecter la promesse faite à sa mère avant son départ pour la Grande-Bretagne. En effet, en Inde, un camarade lui avait fait découvrir le goût de la viande et l'avait même entraîné dans une maison close. Il était alors persuadé que, pour être fort et chasser les anglais de l'Inde, il fallait faire comme eux et manger de la viande. La lecture du livre de Salt allait constituer pour le jeune Gandhi une véritable révélation.

Salt écrivit même une lettre à Gandhi, dans laquelle il précise : " Il doit y avoir quelqu'un pour parler le temps venu, ou la vérité ne sera jamais dévoilée. Mais il n'y a aucun doute à ce que dire la vérité soit une chose impopulaire. " (Source : Dena Jones Jolma, citée par Marjolaine Jolicœur).

 

Aujourd'hui, les restaurants végétariens sont assez répandus dans l'agglomération londonienne, l'immigration indienne ayant une influence évidente dans cette évolution.

Mais la situation est bien différente en région parisienne, comme ont pu le constater des journalistes de L'EXPRESS ayant essayé de suivre un régime végétarien pendant 10 jours. link

Les repas proposés aussi bien en restauration collective que dans les brasseries sont totalement inadaptés aux végétariens. Cela s'explique peut-être par le fait que de nombreux patrons de brasserie parisiens sont des auvergnats et aveyronnais d'âge mûr attachés à leurs traditions culinaires. Et quand un fournisseur de boissons de même origine les invite dans sa chasse en Sologne, on comprend qu'ils aient peu envie de faire la promotion du végétarisme dans leur établissement...

Du coup, ils se sont fait grignoter des parts de marché par les sandwicheries-saladeries, qui elles proposent des plats adaptés aux végétariens pour un prix modeste. Les patrons de ces établissements sont généralement plus jeunes et mieux en phase avec les tendances culinaires actuelles.

 


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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 23:04

 

Les contaminations croisées surviennent souvent entre la viande et les produits consommés crus comme le fromage. On sait que, du fait de son mode d'élevage industriel, la viande - de volaille, en particulier - est souvent contaminée par des bactéries dangereuses (Campylobacter, Listeria, Salmonella, Escherichia coli) sources de gastro-entérites et autres maladies infectieuses. Ces bactéries sont détruites à la cuisson, mais peuvent contaminer directement ou indirectement des aliments consommés crus comme le fromage. Voilà pourquoi la viande ne doit pas être proposée à la vente dans la même vitrine que le fromage, sous peine de contravention infligée par les services vétérinaires. En effet, ainsi que le précise un communiqué du Ministère de l'agriculture et de la pêche, "chaque professionnel est responsable des produits qu'il met sur le marché et doit en garantir la sécurité sanitaire". Ainsi, pour assurer une bonne conservation, la viande doit être stockée entre 0° et +4°, alors que le fromage de chèvre est conservé à +5°. Mais les 3000 inspecteurs des services vétérinaires sont surtout accaparés par le contrôle de l'hygiène dans les abattoirs, conserveries, supermarchés et la restauration collective. Leurs inspections itinérantes sont censées être " inopinées ". Comment se fait-il alors que, sur les marchés, les placiers préviennent les exposants d'une future visite des services vétérinaires ? Car ils sont eux-mêmes sanctionnés en cas de contrôle positif, étant censés contrôler la conformité des commercants. Et le samedi, tout est permis. Les contrôleurs des services vétérinaires ne travaillant pas, il y a un certain laisser-aller...

 

Si vous ne voulez pas risquer de sérieux problèmes de santé, n'achetez pas votre fromage n'importe où et évitez la viande crue ou mal cuite. Si vous vous en abstenez complètement, c'est encore mieux.

 


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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 19:44

 

La censure dont ce blog fait l'objet depuis le 12 janvier 2011 indique que nous avons abordé un sujet sensible. Il s'agit de la pratique de l'abattage rituel en France.

 

Déjà en novembre dernier, une campagne nationale d'affichage organisée par un collectif de 7 associations de défense des animaux a été censurée par l'ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) à cause de sa référence trop explicite à l'abattage Casher et Halal. Cette campagne a quand même eu lieu début janvier, mais l'une des deux affiches a été supprimée. Elle montrait un visage d'enfant avec le commentaire suivant : Laura ignore manger Halal ou Casher. Pourtant on lui impose. En bas de l'affiche, le texte Arrêtons cette boucherie  apparaissait en gros caractère sur fond rouge, à côté d'un code-barre sanguinolent. Dominique Baudis, président de l'ARPP, s'est vivement opposé à cette campagne - jugée provocatrice - qui a finalement vu le jour dans une version nettement plus "soft".

Dans le même domaine, une affiche avait également été censurée par l'autorité de régulation sur le site www.lepost.fr  le 9 janvier 2011.

 

Il est tout à fait regrettable que ce thème soit récupéré par de nombreux sites et blogs affiliés au Front National (dont nous désapprouvons vigoureusement les thèses), ce qui donne du grain à moudre au radicalisme islamique.

À mon sens, c'est surtout l'élevage industriel qui pose problème, car il est source de terribles souffrances pour l'animal, d'un bout à l'autre de la chaine, sans compter l'atteinte à l'environnement. Le mode d'abattage n'est que l'ultime étape d'un processus foncièrement cruel. Cependant, c'est justement cela qui fait débat, occultant le mode d'élevage lui-même. Or, il me semble que l'on a oublié le principal intéressé : l'animal.

(À cet égard, il aurait sans doute été plus judicieux d'axer la campagne sur l'élevage intensif, ce qui concerne toutes les communautés et aurait éviter de stigmatiser les juifs et les musulmans).

 

En ce qui concerne l'abattage rituel, on peut à priori se fier à la Fédération des Vétérinaires d'Europe,  qui précise : "Du point de vue de la protection des animaux et par respect pour l'animal en tant qu'être sensible, la pratique consistant à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quelles que soient les circonstances".

Cependant, il ne s'agit pas de juger ceux qui pratiquent l'abattage Halal ou en mangent la viande, mais d'abolir des sources de mauvais traitements éventuels envers les animaux. Si l'on aime sincèrement les bêtes, on ne supporte pas les conditions dans lesquelles ils sont traités dans les abattoirs modernes. Qu'il s'agisse d'abattage conventionnel avec étourdissement préalable ou d'abattage rituel sans étourdissement, la différence existe, mais le résultat est le même avec la mort de l'animal. En somme, on peut lutter pour la protection animale sans être islamophobe pour autant.

 

Plus que l'abattage rituel lui-même, ce qui semble poser problème, c'est le dogmatisme - politique, religieux ou scientifique - véritable poison de l'esprit et terreau du fanatisme. Dans leur ensemble, les végétariens sont des gens plutôt ouverts d'esprit, qui aiment les animaux et refusent l'asservissement de ceux-ci par l'élevage industriel.

Enfin, bien que je ne mange pas de viande moi-même, il me semble que le consommateur a le droit d'être informé, non seulement sur l'origine et sur le mode d'élevage de la viande qu'il achète, mais sur le mode d'abattage de la bête dont le morceau aboutit à son assiette. Mais cela, on entend bien nous le cacher, ce qui laisse la porte ouverte aux pires rumeurs.

 

 

À lire sur le même sujet l'article Dérives de l'abattage : la Fondation Brigitte Bardot porte plainte link

 

Voir aussi notre article précédent vegetari1.net censuré par Google ?



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